DIG/ Le PDG du groupe Sericom-Santullo aurait-il trouvé les moyens de coercition pour tenter d’infléchir« le refus du gouvernement gabonais d’éponger les arriérés de sa dette s’élevant à 350 milliards de francs » ?
Allant dans ce sens, l’homme d’affaires italien affirme avoir engagé des saisies auprès de la justice française pour espérer, selon ses dires, recouvrer toute sa créance.
Cette action judiciaire pourrait avoit pour effet immédiat la saisine des biens du gouvernement gabonais à l’étranger.
« Je n’engage pas de procédures contradictoires. L’accord qu’on a fait avec le gouvernement était de 42 milliards de francs. L’Etat a dit qu’il nous doit 200 milliards de francs, qu’il n’y a que 42 milliards qui sont certifiés. Dans l’accord, il y a deux mois l’Etat devait vérifier toutes les autres factures. Il a signé. Les 42 milliards de francs n’ont rien avoir avec les 350 milliards de francs. Vous-mêmes, vous venez de le dire, j’ai eu 450 milliards de marchés. C’est tout à fait normal et légal que je saisisse les biens de l’Etat gabonais. Et je continuerai la saisie jusqu’à recouvrer toute ma créance », a souligné l’homme d’affaire italier.
De plus, il a clairement marqué son refus de répondre aux demandes de la Direction générale de la contre ingérence (B2), marquant ainsi une rupture totale avec le palais du bord de mer.
« Je ne répondrai pas du tout. J’ai donné l’ordre à mes collaborateurs d’envoyer une lettre disant que je n’ai plus rien à avoir avec eux », a-t-il affirmé d’un ton radical.
(Source : Echos du Nord)