DIG/ Jamais les prix des produits de consommation courante n’ont été aussi chers au Gabon en dépit des mesures gouvernementale visant à les contenir.
Selon la direction générale de la Statistique, sur les neuf premiers mois de l’année 2018, les pressions inflationnistes sont restées persistantes et plus prononcées au troisième trimestre.
Le relèvement des prix de l’énergie sur le marché international, la faiblesse de l’offre de certains produits et services sur le marché intérieur, ainsi que la révision de l’arrêté réduisant la liste des produits bénéficiant d’une exonération complète des droits de douane dans le cadre du programme lié à « la vie chère » sont les principaux facteurs de ces tensions inflationnistes.
Ainsi, le taux d’inflation en moyenne annuelle a enregistré une hausse de 4,2% contre 3,3% sur la même période en 2017. En glissement annuel, les prix ont progressé de 5,1% contre 2,8% en septembre 2017.
Les tensions persistantes, observées sur l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation des ménages proviennent principalement des postes « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+2,5%), « Transport » (+7,7%), « Santé » (+4,7%), « Communications » (+14,4%), « Meubles, articles de ménages, entretien » (+3,9%), « Loisirs et cultures » (+6,2%), « Enseignement » (+29,7%) et « Restaurants et hôtels » (+3,6%).
En l’absence des mesures d’ajustement sur le quatrième trimestre 2018, le taux d’inflation s’inscrirait au-dessus de la norme communautaire de stabilité des prix de la CEMAC en 2018.