DIG/ La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) réfute les accusations portées contre elle par l’Organisation gabonaise des consommateurs (OGC) d’avoir délibérément augmenté les tarifs d’électricité.
Elle a tenu à apporter des précisions dans un communiqué de presse diffusé le 7 octobre 2022.
« Depuis quelques jours, un message titré « SEEG : AUGMENTATION DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ » circule sur les réseaux sociaux en affirmant que « La SEEG augmente ses tarifs sans le moindre préavis contrairement à la réglementation en vigueur ».
Ce message, relayé à la SEEG par l’Organisation Gabonaise des Consommateurs, présente une variation des tarifs à partir de deux cas d’achat d’unités EDAN d’un montant de cinq mille francs CFA : l’un acheté le 29 septembre 2022 octroyant 39.3 kWh et l’autre, le 04 octobre 2022 avec 36.8 kWh édités.
Sur la forme, cette information présentée sous l’apparence d’un ticket EDAN, n’est pas authentifiée par les références d’un ticket issu des caisses de vente de la SEEG ou de son réseau de revendeurs qui déclinent les numéros de transaction et de la caisse éditrice du ticket.
Sur le fond, la SEEG dément formellement l’existence d’une telle augmentation et rappelle que les tarifs de l’eau potable et de l’électricité sont définis et appliqués en accord avec l’Etat Gabonais, qui en est le garant.
Ainsi, la contribution spéciale électricité (CSE), la contribution pour les ordures ménagères (COM), la contribution spéciale de solidarité (CSS), la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et la redevance compteur sont issues de la politique sociale du Gouvernement.
Parmi ces taxes, seule la redevance compteur, taxe fixe relative aux frais de location et d’entretien du compteur, est prélevée une seule fois au premier achat du mois au prix forfaitaire de 282 francs CFA.
La SEEG rappelle également que les tarifs de l’eau et de l’électricité n’ont pas augmenté depuis le dernier trimestre 2018.
Face à cette campagne de désinformation, la SEEG se réserve le droit de porter plainte auprès des autorités compétentes afin que les personnes rendues coupables de ces agissements puissent répondre de leurs actes », a indiqué la Direction Communication de la SEEG.