DIG/ Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a présidé, le 18 décembre 2018 à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) du Gabon, la 5ème session interministérielle du Haut conseil pour l’Investissement (HCI) sous le format de dialogue public-public.
Cette séance de travail entre les différents membres du gouvernement, les directeurs généraux des administrations et des agences publiques visait à évaluer l’état d’avancement des réformes engagées par le gouvernement dans la mise en œuvre de la relance de l’économie du pays.
« Au terme de cette session interministérielle du Haut conseil pour l’Investissement, contrairement à ce que disent les cassandres, l’économie gabonaise se porte plutôt bien. Les perspectives de croissance fixées par le FMI sont plutôt encourageantes pour 2017 et 2018. Si nous sommes parvenus à ce résultat, c’est en gros, en partie dû à la qualité, à la pertinence des réformes engagées dans le cadre du Plan de relance de l’économie et du Haut conseil pour l’Investissement. C’est rassurant parce que ces réformes sont pertinentes efficaces et opportunes », a expliqué Emmanuel Issoze Ngondet.
Cette plateforme d’échanges public-public a permis d’évoquer également avec les parties prenantes concernées, la question de l’amélioration du climat des affaires conformément aux recommandations du Plan de relance de l’économie (PRE).
En effet, l’amélioration du climat des affaires, l’attractivité de l’investisseur étranger, la notation du Gabon au Doing Business 2018, nécessite, a t-il insisté, l’implication commune de l’ensemble des membres de la haute administration publique.
« Nous avons aujourd’hui procédé à une évaluation globale de leurs mises en œuvre s’agissant aussi bien de ce qui concerne les réformes engagées pour assainir les finance publiques, améliorer le climat des affaires, financer notre économie, améliorer notre dispositif de formation professionnelle, accompagner les investisseurs. Toutes ces réformes qui sont de nature à assainir et à consolider notre économie portent sur la dynamisation des filières porteuses de croissances. Il faut accélérer ces réformes pour parvenir aux meilleurs résultats et aux objectifs visés par le Chef de l’Etat », a ajouté le Chef du gouvernement.
Cependant, selon le Premier ministre, des indications laissent à penser que certains départements ministériels ne se sont pas appropriés les outils de mise en œuvre des réformes attendues.
Brice Gotoa
