DIG/ L’impact de la pandémie de la Covid-19 sur le secteur hôtelier, touristique et de la restauration aurait été très minime, si l’on se réfère aux statistiques fournies par la Direction générale du Travail (DGT).
Alors que le Club Tourisme de Libreville indique près de 20 000 emplois perdus et 180 établissements fermés, la DGT évoque, quant à elle, dans son rapport que…63 pertes d’emplois.
Cette branche d’activités ne serait même que le 5e secteur de l’Economie nationale le plus impacté par la pandémie.
Des estimations totalement erronées, irréalistes et fantaisistes, fait remarquer avec véhémence un promoteur touristique.
« Vous pensez sincèrement que la fermeture de tous les établissements touristiques, les hôtels et les bars n’ont occasionné que 63 pertes d’emplois ! Mais d’où sortent ces chiffres ? Rien qu’un grand hôtel à Libreville emploie plus d’une centaine de personnes ! C’est comme si, il y a une volonté de minimiser le calvaire traversé par tout le secteur« , s’est-il indigné.
Selon le ministère du Travail, au niveau des secteurs d’activités les plus impactés par les licenciements économiques et au regard des statistiques des services d’inspections du travail, on peut citer :
1/ Le secteur forestier : 289 pertes d’emploi représentant 32,2905 % ;
2/ Les services : 207 pertes d’emploi représentant 23,1285 % ;
3/ Le secteur pétrolier et assimilés : 116 pertes d’emploi représentant 12,9609 % ;
4/ Le secteur du BTP et Génie civil : 65 pertes d’emplois représentant 7,2625 % ;
5/ L’hôtellerie, la restauration et les débits de boisson en plus du tourisme : 63 pertes d’emploi représentant 7,0391 %.
