DIG/ Les lenteurs observées dans la délocalisation du siège de l’Organisation africaine des pays producteurs de pétrole (APPO) d’Abuja pour Brazzaville ont constitué l’essentiel des points inscrits à l’ordre du jour de la 38e session du Conseil des ministres des pays membres de cette organisation.
Organisée en visioconférence, le 15 juin 2020, le ministre gabonais du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa a pris une part active à cette réunion.
L’inauguration du siège à Brazzaville coïncidera avec l’organisation, l’année prochaine, du sommet extraordinaire des chefs d’état et de gouvernement de l’APPO
La résolution portant cette délocalisation a été signée le 5 mars 2020 à Vienne en Autriche, en marge de la 178e réunion de l’OPEP.
Selon les dirigeants congolais qui ont sollicité un délai supplémentaire, les travaux du siège qui devraient se dérouler en 18 mois ont connu du retard suite à la pandémie liée au Coronavirus.
L’occasion a donc été donnée aux ministres, lors de cette 38 session, d’évaluer l’impact de la Covid-19 sur l’industrie pétrolière africaine.
Les ministres de l’APPO sont unanimes sur le fait que cette crise doit permettre aux pays africains d’en tirer les leçons et de resserrer les liens.
L’Afrique regorge d’immenses ressources, mais il lui manque la technologie et les financements, estiment-ils
L’APPO est une organisation intergouvernementale qui a pour objectif promouvoir les initiatives communes en matière de politique et de stratégie de gestion dans tous les domaines de l’industrie pétrolière afin de permettre au pays membres de tirer profit de leurs activités d’exploitation.
Créée en 1987, elle compte 18 membres que sont l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Congo, le République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, la Guinée Équatoriale, la Libye, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, l’Afrique du sud, le Soudan et le Tchad.
Cyriaque NGOMA