DIG/ L’État gabonais via le ministère du Pétrole a signé, la semaine dernière, avec la société autochtone Komo Ressources Group (Koreg), un Contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP).
Cette convention est signée sur le champ « autour n•G5-142 », située dans la province de la Ngounié avec une superficie de 45,79km2.
Engagé dans un processus visant à rendre attractif son bassin sédimentaire, le Gabon enregistre la toute première entreprise autochtone dans l’exploitation pétrolière.
Dans les faits, le contracteur s’engage à acquérir et à installer les équipements de production, de réunir les puits DIAU-3H et DIAU-1, de raccorder les lignes en pipeline d’exploitation avec installation des points de comptage.
De plus, pour la réalisation de ce projet, l’entreprise s’engage à investir au moins 3 milliards de F CFA.
Concernant les termes économiques et fiscaux, la redevance minière proportionnelle est fixée à 8% pour l’huile et 6% pour le gaz naturel, le contrat prévoit un taux de récupération des coûts à hauteur de 70%.
Aussi, dans ce CEPP, il est prévu une première tranche de partage de production de 45% pour l’Etat et 55% pour le contracteur.
La part réservée à la Provision pour investissements (PID) est de 1%. Quant à la provision pour investissements dans les hydrocarbures (PIH), elle s’élève à 2%.
Dans cette opération, l’Etat devrait empocher la somme de 1, 2 milliards de F CFA.
« Notre ambition est de lancer des opérations en toute sécurité, tout en respectant l’environnement. Nous allons travailler avec des partenaires dans le but de créer des synergies », a souligné la directrice exécutive de Koreg, Galina Todorova.
(Source : L’Union)