DIG/ Lancé en juin 2018 par l’Agence nationale des Grands travaux d’infrastructures (ANGTI) sur financement de l’Etat et du mécanisme PID-PIH (Provision pour investissement diversifié / Provision pour investissement en hydrocarbures (PIH)), le projet d’installation des 5000 lampadaires solaires à Libreville (Oloumi, Lalala à droite, Akanda, derrière la Primature, etc.) et en province aurait fait l’objet d’une énorme surfacturation, révèle le quotidien L’Union, citant la Task Force sur la dette intérieure.
Variant entre 250 000 et 300 000 FCFA l’unité, le prix du lampadaire solaire aurait été facturé à 1 million de francs. Soit de 3 à 4 fois son prix réel !
L’Etat a donc débourser près de 5 milliards de francs pour l’acquisition de ses 5000 lampadaires solaires au lieu de… 1,5 milliard de francs.
L’opération menée, dit-on, par l’ancien Directeur de cabinet du président de la république, Brice laccruche Alihanga et son ministre de l’Energie de l’époque, Tony Ondo Mba, aurait rapporté à ses commanditaires une plus-value de 3 milliards de francs.
A noter que ces lampadaires solaires ont été installés dans les différentes localités du pays par la Société d’électricité de téléphone et d’eau du Gabon (Seteg).
L’objectif principal, à travers cette opération, était de doter en éclairage public les zones rurales et certaines villes présentant des insuffisances dans ce domaine.
Avec pour perspective, la mise en œuvre d’une véritable transition énergétique à travers la production d’électricité par les énergies renouvelables qui devait passer à 80% en 2020.
(Source : L’Union)