DIG / Le Gabon se prépare à accueillir, d’ici 2028, un point d’atterrissement du câble sous-marin Medusa Africa à Port-Gentil.
Ce projet doit porter la capacité de transmission de données de 20 à près de 400 téraoctets, une avancée majeure pour la transformation numérique du pays.
Au-delà de la performance technique, l’arrivée de Medusa représente un enjeu stratégique : renforcer la souveraineté numérique, attirer des investissements et stimuler l’économie digitale, notamment à travers les services en ligne et l’innovation entrepreneuriale.
Toutefois, la réussite de ce projet dépendra de la capacité à garantir un accès abordable et inclusif.
Si le câble permet de réduire réellement le coût de l’Internet haut débit, il pourrait devenir un moteur de croissance et d’inclusion sociale pour l’ensemble des Gabonais.
Le système Medusa, long de 8 760 kilomètres, relie actuellement 17 points d’atterrissage en Méditerranée, de l’Europe du Sud à l’Afrique du Nord, incluant des pays comme la France, l’Espagne, l’Italie, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie ou encore l’Égypte.
Conçu avec une capacité totale de 480 térabits par seconde, répartie sur 24 paires de fibres, il est l’un des câbles les plus puissants du bassin méditerranéen. Sa mise en service est prévue pour la fin de l’année 2025.
