Jeux de Hasard : Oligui Nguéma s’impatiente, le gabonais e-Tech SAS toujours en attente

DIG/ Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a réaffirmé, lors du Conseil des ministres du 18 décembre 2025, la prochaine réappropriation par l’État du secteur des jeux de hasard via un opérateur public.

Ce choix souverain, guidé par l’intérêt national, permettra, a-t-il rappelé, de capter et de rediriger des recettes aujourd’hui insuffisamment maîtrisées, tout en encadrant strictement un secteur aux risques sociaux élevés.

Pour le Chef de l’Etat, cette réforme générera d’importantes externalités positives : les recettes seront affectées à des politiques publiques sociales et éducatives, tout en renforçant la protection des populations, la sécurité économique et la création d’emplois nationaux.

Pour rappel, lors du Conseil des ministres du 12 août 2025, Oligui Nguéma avait déploré l’absence de visibilité et de contrôle effectif par l’État des activités de jeux de hasard, marquée par l’exercice illégal de ces activités par de nombreux opérateurs, le non-respect de la réglementation en vigueur, l’implantation non autorisée d’intégrateurs  privés, l’opacité des flux financiers, l’utilisation de moyens de paiement  illégaux en zone CEMAC, ainsi que des conflits d’intérêts entre  opérateurs et prestataires de paiement.

Pour y remédier, le Gouvernement avait décidé de mettre en place un intégrateur-agrégateur national, confié à la société de droit  gabonais e-Tech SAS dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé avec un partenaire canadien.

Pour l’exécutif, cette plateforme permettra une régulation complète du secteur, la traçabilité des flux financiers, la garantie des gains des parieurs, l’optimisation de la fiscalité, la création  d’emplois locaux, le suivi des risques d’addiction et une meilleure  protection des acteurs.

 

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La Redaction

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