DIG/ La « Dizaine de solidarité », organisée dans le cadre de la Journée internationale de la solidarité humaine, s’est tenue à Libreville, du 22 au 23 décembre 2021 sur le thème : » Défis et enjeux régionaux de l’action sociale pour les plus vulnérables ».
Deux jours durant, les organismes de prévoyance sociale et les agences du Système des Nations unies ont échangé sur un certain nombre de thématiques pertinentes, notamment celles liées à la lutte contre la vulnérabilité, la protection des populations précaires et l’efficacité de l’extension de la sécurité sociale comme défis majeurs pour le renforcement de la solidarité.
Selon la directrice générale adjointe de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Flore Martine Ngningone Obame, l’objectif recherché était d’amener la communauté nationale à s’imprégner des questions relatives à la protection des personnes vulnérables et de leur manifester les valeurs fondamentales d’entraide par ses actions sociales et solidaires.
Un objectif qui n’est pas sans rappeler l’enjeu de l’extension de la sécurité sociale aux populations non-couvertes.
Cette dernière problématique a, du reste, été longuement abordée durant cette rencontre. Les participants l’ayant mise à profit pour réfléchir aux possibilités de l’opérationnalisation urgente de certains régimes sociaux déjà institués par la loi n°028/2016 du 6 février 2017 portant Code de protection sociale au Gabon.
Allusion faite au régime des travailleurs mobiles et indépendants et à la retraite complémentaire par capitalisation, grâce à une collaboration renforcée entre les décideurs politiques et les organismes de prévoyance sociale.
Un réel défi qui rappelle que les prévisions de l’impact socioéconomique de la Covid-19 laissent entrevoir un accroissement de la probabilité de voir les ménages vulnérables, touchés par cette pandémie, plonger dans la pauvreté transitoire et y demeurer très longtemps.
Au regard de ce qui précède, la ministre des Affaires sociales et des Droits de la Femme, Prisca Koho Nlend, a insisté sur l’importance de créer une totale solidarité qui, plus que par le passé, a démontré son efficacité à rendre collectivement plus résilients aux chocs multiformes, qu’ils soient de nature endogène qu’exogène.