DIG/ Le rêve américain va t-il tourner au cauchemar au Gabon pour le géant mondial de la restauration rapide ?
Après un lancement en fanfare en 2019, l’effet de mode s’est déjà très vite estompé, au regard de la fréquentation des différents fast-food installés dans des endroits névralgiques de la capitale.«
« Au début, quand c’est arrivé au Gabon, on était impatient et on voulait être les premiers à en profiter. Mais on s’est rendu compte peu à peu que c’est pas si différent que ce qu’on mange habituellement », souligne une consommatrice.
Alors que la crise du Covid-19 a profondément marqué le secteur de la restauration et de l’hôtellerie, celle-ci a surtout contribué à créer un monde d’opportunités et de concurrence pour de nouveaux opérateurs économiques.
Malgré les bonnes intentions de la chaîne de restauration rapide, en invitant les consommateurs à la découverte de ses nouveaux produits, la réalité est telle que le Gabonais dans sa grande majorité, est resté abonné aux « nikes ».
Résultat : les différents fast-foods ouverts par la franchise américaine à l’Aéroport Léon Mba, au PK 8, à Nzeng-Ayong, à Owendo et à Ntoum ne drainent plus grand monde quand d’autres comme celui du PK8 ou de Ntoum sont en permanence vides.
Si la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a donné lieu à l’émergence des plats à emporter et à la livraison à domicile des menus, nulle doute que la chaine de restauration rapide américaine devra mettre sur pied de nouvelles stratégies pour attirer la clientèle.
Toutefois, on peut féliciter le directeur général de Resto Group, le libanais Nader Hashem, déjà propriétaire au Gabon de la franchise française Paul, d’avoir créé plus de 300 emplois au Gabon.
(Source : L’Union)
Le Gabon n a pas compris que le succès de son développement repose sur l éradication de la pauvreté et la pratique des salaires convenables. Sans pouvoir d achat aucune chance pour ces enseignes . Tout pays développé ou qui aspire à le devenir doit avoir une forte classe moyenne car c est elle qui consomme le plus . Le gabonais est pauvre et ne peut pas dépenser 30 mille cfa pour quelques cuisses de poulet de kfc alors qu avec cette somme il pourra s acheter un paquet de manioc et des côtes de porcs pour toute sa famille . Le choix est vite fait. Commencez par rendre heureux voire riche le gabonais or la stratégie du pouvoir et de la France c est celle d appauvrir le gabonais et enrichir l étranger qui ira dépenser son argent dans son pays ou à l étranger .
Dommage