DIG/ Le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, a reçu, tour à tour, le 31 janvier 2019 à son cabinet, le représentant résident de la Banque africaine de développement (Bad), Robert Masumbuko, et le directeur mondial des relations clientèles de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), René Awambeng, pour une importante séance de travail.
Avec la délégation de la Bad, les échanges ont porté sur les perspectives pour l’année 2019.
« Aujourd’hui, nous avons particulièrement parlé des projets d’énergie hydroélectrique auxquels la Bad est déterminée à apporter un concours financier en 2019. Ce sont des projets qui vont non seulement augmenter la capacité de production énergétique du Gabon, mais du fait de leur structure en partenariat public-privé, ne vont demander que très peu de concours de l’Etat donc un très faible endettement. Nous avons deux autres missions qui sont sur le terrain. Des missions pour des projets de route et aussi des projets d’agriculture qui arrivent très prochainement », a précisé, Robert Masumbuko.
Selon le chef de la délégation de la Bad, l’année 2019 devrait être une année qui verra l’accélération de la coopération entre le gouvernement gabonais et la Bad.
« Les ambitions de développement du Gabon sont telles qu’il y a de plus en plus besoin d’énergie. Les industriels qui s’implantent dans notre pays ont besoin d’énergie. Donc la réalisation du barrage électrique de Dibwangui et Ngoulmendjim est plus que vitale. Nous sommes là avec la Bad pour voir comment finaliser ce projet afin que nous passons du projet à la réalisation », a confié Jean-Marie Ogandaga.
En 2018, la Bad a approuvé le financement de la réflexion de tout le réseau d’eau de Libreville. Dès que les travaux seront exécutés, il y aura de l’eau d’Owendo au Cap à moindre coût.
De son côté, la délégation d’Afreximbank est venue faire le point avec les autorités et confirmer leur engagement auprès du Gabon.
« Aujourd’hui, le soutien de la banque au Gabon dépasse les 600 millions de dollars. Nous sommes dans plusieurs secteurs de l’économie gabonaise. Nous travaillons par exemple avec la société GSEZ. Nous travaillons sur l’aéroport qui est en cours de construction. On a d’autres dossiers miniers et nous travaillons avec l’Etat pour soutenir quelques projets budgétaires », a affirmé Réné Awanbeng, chef de délégation d’Afreximbank.
Brice Gotoa
