DIG/ La forte incidence du Covid-19/Coronavirus en Chine et sa propagation rapide dans différentes régions du monde ont entraîné une baisse des activités économiques mondiales avec des répercutions sur la consommation du pétrole.
Cette situation a provoqué une baisse du prix du baril qui a, dans un premier temps, atteint les 50 dollars. Les divergences entre les pays producteurs de pétrole, au cours des dernières heures, ont accéléré la chute du prix du baril qui avoisine désormais les 30 dollars au lieu d’environ 70 dollars un (1) mois auparavant.
Notons aussi que cette chute du prix du baril s’est accompagnée de la baisse la valeur du dollar américain qui constitue la monnaie de référence sur le marché international et dans laquelle est libellé l’essentiel des ventes des matières premières produites par le Gabon.
Pour le ministère de l’Economie, si la crise perdure, elle aura un impact sur l’économie gabonaise.
« La chute du prix du baril aurait un effet sur les recettes de l’Etat et sur la croissance.
Aussi, la baisse du prix du baril fausse les prévisions de recettes de la loi de finances 2020 et par conséquent les projections en matière de dépenses publiques.
Pour l’heure, il est difficile d’évaluer avec précision la perte de recettes pour l’Etat.
Les équipes du ministère de l’Economie et des Finances sont mobilisées dans la collecte et l’analyse des informations afin d’identifier les mesures adéquates qui permettraient de faire face au mieux à cette situation exceptionnelle.
Rappelons que la crise actuelle n’est pas liée à des problèmes de gouvernance de l’économie gabonaise.
Des facteurs exogènes et imprévisibles sont à l’origine de cette situation qui aura une incidence
dans la plupart des pays »
L’Etat pourrait initier des mesures d’ajustement pour limiter les effets de cette crise sur le cadre macroéconomique et budgétaire. Le choix de ces mesures s’appuierait sur des analyses », a indiqué Jean-Marie Ogandaga.