DIG/ Selon la Consasysed, le syndicat le plus représentatif du secteur de l’éducation, c’est près de 6000 enseignants issus de la promotion 2012 à 2016, qui exercent leur profession sans percevoir en contrepartie leurs salaires la fin du mois. Et ce depuis des années sous « l’indifférence » et « le mépris flagrant » des autorités gabonaises, selon les termes souvent employés par ses membres.
Ce recensement s’est effectué le 11 avril 2018 au cours d’une réunion entre enseignants au siège de la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Consasysed).
D’après la Confédération syndicale, ces enseignants (du pré-primaire, primaire et secondaire) sont les produits des établissements professionnels de la place à savoir l’Ecole normale supérieure (Ens), Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (Enset) et l’Ecole nationale des instituteurs de Libreville (Enil).
Pour Marcel Libama, membre influent de la Conasysed, la mobilisation de toutes les forces de l’Education est nécessaire pour infléchir la position du gouvernement.
« Notre force réside dans le nombre. C’est ensemble que nous pouvons lutter contre la marginalisation des enseignants. Faire grève en période de vacances ne sert à rien. Il est temps que l’enseignant retrouve ses lettres de noblesse de formateur de l’élite », a t-il indiqué.
D.B.M