DIG/ Selon le nouveau rapport sur la dette internationale de la Banque mondiale, les pays les plus pauvres éligibles aux financements de l’Association internationale de développement (IDA) consacrent aujourd’hui plus d’un dixième de leurs recettes d’exportation au service de leur dette extérieure à long terme, publique ou garantie par l’État, soit un niveau sans précédent depuis 2000, peu après le lancement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).
Ce rapport constate que toutes les économies en développement, à revenu faible ou intermédiaire courent des risques croissants liés à leur dette.
Fin 2021, la dette extérieure de ces pays s’élevait à 9 000 milliards de dollars, soit plus du double de son montant d’il y a dix ans.
En 2022, le service de la dette des pays IDA devrait augmenter de 35 % pour atteindre plus de 62 milliards de dollars, c’est-à-dire l’une des plus fortes progressions annuelles de ces deux dernières décennies.