DIG/ Pourtant plafonnée à près de 7000 milliards de francs (6864,6 milliards de francs) à fin mars 2022 selon les dernières estimations de la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale, l’encours de la dette publique du Gabon ne semble plus inquiéter les bailleurs de fonds. Du moins le Fonds monétaire internationale (FMI).
Dans un rapport présenté, le 15 novembre 2022 devant les 2 chambres du parlement, le représentant résident du FMI au Gabon, Gomez Agou, a indiqué que la situation financière du pays s’est considérablement amélioré au delà des projections établies en 2021, notamment en matière de réduction de sa dette.
« Lorsqu’en 2021, nous faisions le programme du FMI, on souhaitait réduire la dette du pays de 78 % à 70 % du PIB en 2024.
En 2022, le pays a déjà sa dette bien en deçà de cet objectif.
La dette du Gabon est autour de 55 % du PIB.
Cela signifie qu’il y a eu un renforcement notable de la qualité de la situation financière du pays en lien avec une politique budgétaire relativement prudente mais surtout aidée avec la hausse du prix du pétrole », a indiqué Gomez Agou durant la conférence de presse qui a suivi sa présentation.
Dans sa dernière revue publiée le 27 août 2022, l’agence de notation financière américaine Fitch Rating avait également indiqué que la dette publique du Gabon devrait diminuer.
« Nous prévoyons que la dette/PIB restera sur une trajectoire descendante.
La dette sur PIB devrait chuter à 53,6 % d’ici 2024 (en dessous de la prévision médiane « B » de 60,2 %), en raison des excédents budgétaires, des remboursements d’arriérés et de la croissance du PIB nominal », avait souligné Fitch Ratings.