DIG/ RÉUNIS, le mardi 23 mai 2023, en assemblée générale ordinaire, les membres de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) ont approuvé les comptes des exercices allant de 2015 à 2022.
Ceux-ci se caractérisent par accroissement de 25,51%, selon les commissaires aux comptes.
Mais au-delà de ce chiffre satisfaisant, cette rencontre a surtout mis en exergue la volonté de la FEG de contribuer à la transformation de l’économie gabonaise pour la rendre plus compétitive.
Dans cet esprit, en présence du Premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze, le président de l’organisation patronale, Henri-Claude Oyima, a souligné « la nécessité de renforcer la compétitivité de nos entreprises, améliorer l’accès aux financements, promouvoir l’innovation et stimuler la diversification économique ».
Non sans évoquer le rôle de la FEG pour dynamiser notre économie.
«La vision de la FEG, qui regroupe aujourd’hui 579 entreprises de toute taille et de tous les secteurs, est de bâtir une économie forte pour garantir la souveraineté nationale.
Cela implique une transformation du modèle actuel qui consiste à promouvoir l’intérêt des entreprises gabonaises en particulier et, en général, le développement économique du pays», a indiqué Henri-Claude Oyima.
D’aucuns pourraient s’interroger sur la présence du Chef du gouvernement et de certains membres de son équipe à cette assemblée générale du patronat.
Pour Alain Claude Bilie-By-Nze, «elle traduit l’importance que les plus hautes autorités accordent au secteur privé et son rôle primordial dans l’économie du Gabon».
Aussi, a-t-il réaffirmé l’engagement du gouvernement à mettre en place un environnement favorable aux affaires et à encourager l’entrepreneuriat local.
De même, il a souligné l’importance du dialogue et de la collaboration entre son équipe et les entreprises pour relever les défis économiques et stimuler la croissance.
Cela est d’autant plus fondamental qu’aucun pays ne peut se développer sans un secteur privé fort, dynamique et résilient.
«Notre force économique ne peut prospérer qu’avec un tissu d’entreprises solide et diversifié qui stimule davantage le commerce, les échanges et les investissements», a insisté le président de la FEG.
Tout en mesurant les efforts de transformation impulsés par les pouvoirs publics pour proposer des solutions aux problématiques communes.