DIG/ Libreville abrite du 29 octobre au 2 novembre 2018, les travaux de la 7ème Semaine africaine de l’eau (SAE) et de la 11ème session ordinaire de l’Assemblée générale des ministres en charge de l’Eau sous le thème « Vers la réalisation de la sécurité de l’eau et de l’assainissement gérée de manière sûre pour l’Afrique ».
Organisée conjointement par le ministère de l’Eau et de l’Energie, le Conseil des ministres en charge de l’Eau et la Commission de l’Union africaine, cette rencontre enregistre la participation de plusieurs scientifiques et techniciens de ce secteur, et vise plusieurs objectifs.
Il s’agit, entre autres, de faire un état des lieux des progrès dans le domaine de l’eau et l’assainissement ; de promouvoir les échanges d’expériences entre pays et de la résilience aux changements climatiques, et de contribuer à l’élaboration de stratégies pour le financement adéquat et durable des programmes d’eau et d’assainissement.
Aussi, durant les travaux, les participants vont plancher sur la sécurité de l’eau, les approches et les actions pour son assainissement en toute sécurité en Afrique d’ici à 2030.
Cette rencontre va également soulever la question de la mutualisation de la gestion de l’eau car le continent compte de nombreux pays qui ont en commun des fleuves et des rivières.
Au terme de cette 7ème journée, le Gabon se verra transmettre le flambeau de la présidence du Conseil des ministres africains chargés de l’Eau pour un mandat de deux ans.
Selon plusieurs études, près de la moitié de la population du continent africain (43%) n’ont pas un accès à une source d’assainissement respectant les standards d’hygiène élémentaires.
Les villes doivent donc trouver des solutions de court terme et mettre en oeuvre des stratégies inclusives sur le long terme pour faire évoluer durablement la situation.
Brice Gotoa
