DIG/ En partenariat avec International General Insurance Co. Ltd. (IGI), la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) a animé du 2 au 3 octobre 2018, un séminaire sur la « violence politique« , dont le but était de proposer une « assurance contre le risque politique« .
Plus d’une soixantaine de participants issus des marchés d’assurances du Gabon et du Cameroun, ainsi que des responsables des partis politiques y ont pris part.
Ouvert par l’administrateur-directeur général de la Société commerciale gabonaise de réassurance, Crépin Andrew Gwodog, cette rencontre visait à doter les participants « d’outils techniques dans la maîtrise de ce risque pour leur permettre de repenser la couverture du risque de violence politique, de renforcer les capacités de souscription, de développer la branche, de permettre aux autorités de créer un cadre institutionnel favorable à la protection des intérêts financiers des personnes morales et physiques », a souligné l’ADG de la SCG-Ré. Avant d’ajouter : « Au terme de chaque élection, les citoyens de nos pays n’usent que très peu de moyens de contestation légaux mises en place par les États. La contestation est donc violente au terme d’une échéance. Certes, le rôle de l’assureur est de payer les sinistres, mais le rôle de l’assureur est surtout de prévenir« .
Pour Andrew Crépin Gwodog, l’assurance contre le risque politique est une assurance dont tout le monde peut souscrire, surtout les commerces ou les industries exposées dans ce genre de cas, les bâtiments administratifs et gouvernementaux.
« C’est un risque qui prend de plus en plus d’importance dans le monde », a souligné le directeur exécutif d’IGI Casablanca, Youssef Alaoui.