DIG/ L’ouvrage publié par le journaliste du quotidien L’Union, George -Maixent Ntoutoume Ndong est suffisamment édifiant sur les dures conditions de vie des hommes des médias au Gabon et d’exercice de la profession de journaliste.
Lors de sa rencontre avec la presse, le 2 septembre 2023 au Palais de la Rénovation, le président de la Transition a pris l’engagement de « redorer le blason » de la presse à condition qu’elle soit juste et professionnelle dans le traitement de l’information.
«Je suis pour la liberté de la presse. Écrivez sans crainte.
Mais à condition que vous livrez aux populations une information vérifiée et crédible.
Le métier de la presse doit être respecté et mis en valeur, car l’écriture et la parole sont des armes qui peuvent détruire lorsqu’ils sont mal utilisés», a souligné le général Brice-Clotaire Oligui Nguéma.
Selon la directrice générale de la Communication, Hermine Otounga Souna, le Gabon compte «150 organes de presse dont 100 titres de journaux presse écrite, presse ligne et 50 chaînes de radios et de télévision y compris les radios communautaires».
Sauf que la majorité de ces médias éprouvent d’énormes difficultés financières dans l’exercice de leurs activités.
Le président de la Transition a donc promis de porter une attention particulière à la corporation.
L’une des premières mesures fortes est sa volonté, dit-on, de ramener la subvention à la presse de 127 millions à 500 millions francs CFA.
Mais également de doter chaque organe de presse de moyens roulants.
«Il y a des véhicules qui ont été saisis, achetés par les voleurs de la République.
Je pense que chaque organe de presse aura deux voitures pour faciliter votre travail», a-t-il promis.
