DIG/ Très discret sur les retombées financières liées aux multiples activités au sein de la Zone économique à régime privilégié de Nkok, son administrateur général a, pour la première fois, esquissé quelques chiffres qui prouvent l’attractivité et surtout la rentabilité de la Zone.
A la faveur d’un entretien exclusif accordé au mensuel Economie Gabon +, Gabriel Ntougou a indiqué que la Zerp de Nkok prévoit réaliser un chiffre d’affaires de…1, 5 milliard de dollars en 2020. Soit 900 milliards de francs CFA.
« Nous sommes plus que satisfaits du dynamisme actuel de la ZES de Nkok. Même si nous nous sommes fixés des objectifs encore plus forts, notamment la réalisation d’un chiffre d’affaires global de 1,5 milliard de dollars d’ici à 2020, nous pouvons répondre avec certitude que l’évolution actuelle de ZES de Nkok est sans précédent. Grace au développement cette zone, notre pays occupe actuellement la 1er place en Afrique et la 5e dans le monde des producteurs de placages. Qui l’eût cru ! En l’espace de 5 ans la production de la ZES de Nkok représente 38% des containers exportés pour un chiffre d’affaire qui atteint déjà 130 millions de dollars l’année (exportations de bois uniquement). Ces chiffres confirment que la ZES de Nkok est désormais le symbole par excellence de la transformation du Gabon. Accélérer le dynamisme de la zone c’est aussi accélérer la transformation. Certains opérateurs déjà installés dans la zone ont agrandi leurs installations ; d’autres ont même construits des unités de production (usines) additionnelles par rapport à celles prévues initialement », s’est-il réjouit.
Située à une vingtaine de kilomètres de Libreville, la zone s’étend aujourd’hui sur 1126 hectares et accueille une soixantaine d’ entreprises opérant dans divers secteurs tels que le bois, la sidérurgie-métallurgie, la chimie, la pharmacie, les matériaux de construction, la machinerie, la formation, l’agro-industrie, etc.
Selon les chiffres officiels, depuis sa création en septembre 2011, la Zerp a attiré 200 milliards de francs CFA d’investissements directs étrangers.
De plus, 521 containers sont exportés chaque mois, soit 1/3 des exportations nationales, avec à la clef, plus de 3000 emplois déjà créés.