DIG/ En dépit de la pression exercée par le Fonds monétaire international (FMI) afin de lever totalement la subvention annuelle de 12 milliards de francs accordée par le gouvernement à la Sogara, et la rendre autonome par l’ouverture de son capital aux investisseurs étrangers , l’unique raffinerie du pays tient, malgré tout, à consolider ses performances.
A la fin du premier semestre 2021, le volume du brut traité s’est établi à 502 698 tonnes métriques, en amélioration de 44,80% par rapport à l’année précédente.
Cette performance est imputable à la fois à l’amélioration de l’approvisionnement de l’usine en brut et à la bonne tenue du carnet des commandes, en dépit des arrêts techniques programmés en vue de régénérer le catalyseur.
Cette hausse de la capacité de la raffinerie à répondre à la demande domestique a entrainé un net recul des importations (-20,9%).
Sur le plan commercial, les ventes des produits raffinés ont très fortement progressé aussi bien sur le marché local qu’à l’export.
Cette hausse est liée au relèvement de la consommation des clients industriels (forestiers, grands travaux des BTP…).
Dans ce contexte, le chiffre d’affaires a explosé pour s’établir à 193,4 milliards de FCFA contre 85,5 milliards de FCFA sur la période sous revue.