DIG/ La mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite à Libreville par Boileau Yeyinou Loko a rendu publiques, le 3 octobre 2019, les études menées dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance en vue d’une meilleure croissance.
Cette étude exige que le Gabon réalise un assainissement budgétaire qui favorisera les dépenses sociales avec pour conséquence, la réduction de la pauvreté.
Selon Koffie Nassar qui s’est penché sur la question, la faiblesse des dépenses sociales et le manque d’efficacité des politiques mises en place ont entravé la réduction de la pauvreté au Gabon.
L’expert affirme que l’augmentation du niveau et de l’efficacité des dépenses sociales est nécessaire pour générer une croissance plus forte et plus inclusive.
Le défi pour les autorités gabonaises est donc de savoir comment créer de l’espace budgétaire nécessaire pour répondre aux importants besoins de la dépense sociale, face à la situation budgétaire difficile.
Il est donc indispensable d’augmenter les recettes intérieures et améliorer la composition des dépenses et promouvoir l’efficacité des dépenses publiques.
Koffie Nassar estime que dans le secteur de la santé, des économies sont encore possibles particulièrement en ce qui concerne le financement des hôpitaux. Et dans celui de l’éducation, des marges de manœuvre existent pour améliorer les résultats.
Cyriaque NGOMA