DIG / Lors du sommet à la Maison Blanche avec les présidents du Libéria, du Sénégal, de la Guinée‑Bissau, de la Mauritanie et du Gabon, le 10 juillet 2025 à Washington, l’administration Trump a formellement demandé que ces pays acceptent des migrants originaires de pays tiers déportés des États‑Unis, notamment lorsque leurs pays d’origine refusent ou retardent leur retour.
Les États-Unis utilisent la promesse de partenariats économiques ou diplomatiques comme monnaie d’échange pour convaincre des pays africains d’accepter des migrants déportés — parfois même sans lien avec ces pays. L’on peut notamment citer :
-Appui économique ou technique (même si cela n’est pas toujours explicité publiquement),
-Promesse d’un renforcement des relations commerciales plutôt qu’une dépendance à l’aide au développement,
-Accès préférentiel à certains programmes américains (sécurité, infrastructures, formation, etc.),
-Clémence sur d’autres dossiers bilatéraux, comme l’annulation de dettes, l’aide à la sécurité intérieure, ou l’accueil d’investissements.
L’administration Trump a déjà mis en place des accords similaires avec des pays comme Panama, et envisage d’autres partenariats avec le Rwanda, la Libye, le Soudan du Sud, etc.
Des pressions, y compris financières, sont exercées, dit-on, pour convaincre ces pays d’accepter des migrants non-nationaux.