DIG/ Gros consommateur de riz, le Gabon veut relancer cette culture sur son territoire après les expériences concluantes des années 70-80 et les échecs répétés des projets lancés dans la zone de Doussala dans la Ngounié, et celui du riz Nérica dans la zone de Bikélé et de Kougouleu.
Les responsables de l’Institut de recherche technologique du Gabon et l’ambassade de Corée ont lancé, le 9 octobre 2018 à Libreville, le projet de culture de riz dénommé Kafaci.
Programme de coopération intergouvernemental multilatéral, c’est un projet de culture de riz qui vise à améliore la production agricole, favoriser la pratique d’une agriculture durable en aidant les pays africains à s’approprier les technologies agricoles et les mécanismes de service de vulgarisation.
« C’est un projet intéressant, dans la mesure où il apprend plutôt aux paysans à cultiver le riz, ce qui permettra de limiter les importations au Gabon », a indiqué Jean-Louis Kombila, conseiller du président de la République.
Selon les prometteurs de ce projet, pour garantir sa réussite, il faut mettre en place une équipe dynamique et efficiente ; contribuer efficacement à rendre fonctionnel le système semencier national ; avoir un site expérimental aménagé et inciter la formation des sélectionneurs.
« C’est parti d’un constat. C’est-à-dire qu’au niveau du Gabon, il n’existe pas de programme de création variétale qui est donc la base même de la production de semence de qualité. Donc aucun développement agricole durable ne peut se faire sans la semence de qualité. La création de cette unité de sélection variétale au niveau de l’institut de recherche du Gabon va donc permettre de développer et de mettre en place le système semencier et le rendre fonctionnel », a expliqué Dr Yonnelle Moukoumbi, présentatrice du projet Kafaci.
Brice Gotoa