DIG/ Face à la crise économique ambiante et les besoins de réduction des charges de l’Etat, le Conseil des ministres du 29 juin 2018 avait décidé de supprimer la moitié de ces administrions parallèles, budgétivores et inefficaces pour la plupart.
Le Conseil des ministres du 16 Novembre 2018 a donné le ton de cette vaste réforme en annonçant la suppression de 8 Agences publiques.
Le Ministre de l’Economie Jean-Marie Ogandaga a présenté au Conseil qui les a entérinées les mesures liées à la rationalisation des établissements publics personnalisés conformément aux orientations du Plan de Relance de l’Economie.
Cette rationalisation, a indiqué le Conseil, est nécessaire pour des considérations d’efficacité, de productivité et de clarification de compétences.
Il s’agit de :
1- Agence Nationale de la Promotion Artistique et Culturelle (ANPAC) et transfert des missions à la Direction Générale des Industries Culturelles.
2- Centre National de Formation des Sportifs.
3- Société nationale du Logement social (SNLS).
4- Agence Nationale de Sûreté et Sécurité Nucléaire et transfert de certaines missions à la Direction Générale de l’Environnement, d’une part, et à la Direction Générale de la Sûreté et Sécurité Nucléaire, d’autre part.
5- Autorité de Régulation des Produits Agricoles du Gabon (ARPAG) et transfert des missions à la Direction Générale de l’Agriculture.
6- Fonds Forestier et transmission de ses missions à l’Agence d’Exécution des Activités de la Filière Forêts-Bois (AEAFFB).
7- Commission Nationale de Développement Durable et transfert de ses missions au Conseil National Climat.
8- Agence Nationale des Pêches et de l’Aquaculture et transfert des missions de protection et de surveillance à l’Agence Nationale de la Préservation de la Nature (ANPN). Les missions de régulation quant à elles sont transférées à la Direction Générale de la Protection de la Nature.