DIG/ Huit ans (8) après son annonce par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, le projet de la construction du nouvel Aéroport de Libreville attire toujours des investisseurs internationaux annonçant des intentions sans suites.
Le groupe turc Gurbag a dépêché son président du conseil d’administration, Hilal Bangiban, auprès des autorités gabonaises pour faire connaitre son ambition d’apporter sa contribution financière et technique pour la réalisation du projet de construction du nouvel Aéroport de Libreville.
Ce haut cadre de Gurbag a échangé avec le vice-président de la République, le 10 avril 2018, sur la possibilité de mener à bien ce gigantesque projet au niveau technique et financier.
« Nous sommes venus discuter du projet du nouvel aéroport de Libreville pour lequel nous nous proposons d’apporter un financement. Nous avons échangé avec le vice-président sur les modalités de ce financement, les capacités techniques d’un tel aéroport et la manière d’aborder le processus pour la réalisation du projet », a indiqué Hilal Bangiban.
« Le Groupe Gurbag est l’une des 200 plus grandes entreprises mondiales. Elle a une expérience dans tous les domaines du bâtiment. Nous sommes un groupe international fort d’une vingtaine d’années d’expérience dans tous les domaines de la construction. En particulier, dans la construction de bâtiments d’exception comme les gratte-ciels, les aéroports… tous les domaines biens particuliers, spécifiques, requérant une grande technicité« , a t-il ajouté.
Pour rappel, à l’exemple du groupe turc, deux grandes entreprises China Railway20 (CR20) et Upper Two avaient déjà manifesté le 14 décembre 2017 au premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet leur intérêt pour ce projet.
Pour permettre la construction de certaines infrastructures liées à ce projet, le gouvernement gabonais avait adopté le 21 février trois projets portant déclaration d’utilité publique trois terrains à Ayeme Maritime, Nkoltang et Plaine Ayeme, situés dans le département du Komo-Mondah, province de l’Estuaire.
Annoncé en juin 2010 par le président Ali Bongo Ondimba, ce nouvel Aéroport international de Libreville doit être construit sur une parcelle de 1500 hectares à Andeme sur la nationale 1, un terrain proche de la zone économique spéciale à régime privilégié de Nkok (Zerp).
D.B.M
