Le président centrafricain négocie un exil d’Ali Bongo au Maroc

DIG/ On en sait désormais un peu plus sur les réelles motivations de l’arrivée du président centrafricain à Libreville, le 5 septembre 2023, où il a été recu par le président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguéma.

Désigné facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à Malabo le 4 septembre 2023, Faustin-Archange Touadéra est venu s’enquérir de la situation sur place et transmettre au nouvel homme fort du Gabon les décisions prises par la CEEAC.

L’organisation régionale a, en effet, suspendu le Gabon et donné une année maximum aux nouveaux maîtres de Libreville pour organiser des élections libres et crédibles.

Celles-ci doivent déboucher sur l’arrivée au pouvoir d’autorités civiles légalement élues.

Mais selon des sources diplomatiques centrafricaines rapportées par l’hebdomadaire Jeune Afrique, l’objectif de Touadéra est avant tout d’obtenir la remise en liberté d’Ali Bongo Ondimba.

Il négocierait, dit-on, pour le président déchu, un exil politique au Maroc.

Mais le sort réservé à Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Bongo-Valentin – qui pourraient être visés par des enquêtes pour trahison ou malversations financières internationales – pourrait compliquer ce dossier, souligne le média.

Selon les confidences de l’hebdomadaire panafricain, Ali Bongo Ondimba vit aujourd’hui totalement isolé – son téléphone lui a été confisqué – dans sa résidence privée avec son fils adoptif, Bilal.

L’ex-chef de l’Etat affirme ne pas avoir son médecin auprès de lui et reste sans nouvelles de sa femme, Sylvia Bongo Ondimba et de ses fils Jalil – retenu avec sa mère au palais présidentiel – et Noureddin.

(Source : Jeune Afrique)

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La Redaction

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