DIG/ D’après les statistiques de la direction générale des hydrocarbures, en 2018, la production nationale de pétrole brut s’est établie à 9, 646 millions de tonnes (70,4 millions de barils), soit un repli de 8,2% par rapport à 2017.
Cette baisse est consécutive au déclin naturel des champs matures, au maintien du quota de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) à 9 000 barils/jour pour réduire l’offre mondiale de pétrole et aux arrêts planifiés et non planifiés pour travaux de maintenance par certains opérateurs.
On note néanmoins une tendance à la hausse du volume de production sur les deux derniers trimestres de l’année, soit 18 975 milles barils au quatrième trimestre contre 17 520 milles barils au troisième.
Parallèlement, cette contraction de la production globale nationale a induit une baisse des exportations de 7,8%, à 8,71 millions de tonnes.
L’Asie, avec plus de 80,9% de parts, reste la principale destination du brut gabonais, suivie de l’Europe et de l’Amérique latine & des Caraïbes.
Dans un contexte de fermeté des cours en 2018, le prix moyen du Brent s’est situé à 70,8 dollars le baril, en amélioration de 30,4% par rapport à 2017.
De même, le prix moyen des bruts gabonais s’est apprécié de 32,1% à 69,42 dollars le baril.
En revanche, le cours moyen du dollar par rapport au franc CFA s’est déprécié de 4,5% en 2018 pour s’établir à 555,73 FCFA pour 1 dollar contre 582,07 FCFA en 2017.