DIG/ Le projet de budget de l’État pour l’année 2023 est équilibré en Ressources et en Charges à 3.602,3 milliards de FCFA contre 3.295,6 milliards de FCFA, soit une hausse de 306,7 milliards de FCFA résultant principalement des mesures prises afin d’augmenter les recettes fiscales.
Les recettes budgétaires, hors recettes affectées au tiers, seraient évaluées à 2.345,2 milliards de FCFA contre 2.239,4 milliards de FCFA arrêtés dans la loi de finances rectificative, soit une hausse de 105,8 milliards de FCFA, résultant essentiellement de l’accroissement du niveau des recettes fiscales.
Les ressources de trésorerie et de financement se chiffreraient à 1.152,9 milliards de FCFA contre 960,1 milliards de FCFA en 2022, soit une hausse de 192,8 milliards de FCFA.
En ce qui concerne les dépenses budgétaires, elles sont évaluées à 2.124,5 milliards de FCFA contre 2.102,2 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une augmentation de 22,3 milliards de FCFA, imputable principalement aux charges financières de la dette.
Ces dépenses, hors CAS, se répartissent ainsi qu’il suit :
- Les charges financières de la dette qui s’établissent à 357 milliards de FCFA contre 330,1 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une hausse de 26,9 milliards de FCFA liée aux engagements envers le marché financier ;
- Les dépenses de fonctionnement qui se chiffrent à 1.241,4 milliards de FCFA contre 1.247,2 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2022, soit une baisse de 5,8 milliards de FCFA ;
- – Les dépenses d’investissement s’établissent à 297,6 milliards de FCFA contre un niveau de 325,7 milliards de FCFA ;
- – Les autres dépenses, portant notamment sur le contentieux de l’État et les plans sociaux, sont prévues à 47,9 milliards de FCFA. Enfin, les charges de trésorerie et de financement, se chiffreraient à 1.373,6 milliards de FCFA contre 1.097,2 milliards de FCFA en 2022, soit une hausse de 276,4 milliards de FCFA consécutive à l’émission de titres publics sur les marchés financiers dans le cadre de la réalisation des opérations de gestion active de la dette.
( Source : Conseil des ministres du 13 octobre 2022)