DIG/ D’après les données du ministère de l’Economie et de la Relance, au terme du premier trimestre 2023, l’activité économique nationale, mesurée par l’Indicateur Composite4 (IC), a baissé de 1,5% par rapport au trimestre précédent.
Une nouvelle fois, de nombreux secteurs ont été en berne, lestés à la fois par des effets endogènes (interruption du trafic ferroviaire, mauvaise état du réseau routier sur certains linéaires et coût élevé des carburants industriels) et exogène (ralentissement de l’économie mondiale).
« La perturbation du transport de marchandises, née de la rupture de la voie ferrée intervenue le 24 décembre 2022, a négativement impacté l’activité de production de manganèse et celle des opérateurs situés après le lieu du sinistre et utilisant le train pour l’évacuation de leurs productions.
De plus, l’achèvement de certains chantiers prioritaires contenus dans le PAT et le ralentissement d’autres ont contrarié la bonne orientation de l’économie nationale », indique la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale (DFEPF).
Dans le même temps, les contreperformances de l’économie chinoise et la persistance du durcissement de la politique monétaire par les Banques centrales occidentales pour enrayer la hausse de l’inflation ont eu pour effet de ralentir la croissance économique mondiale.
« Par voie de conséquence, on a enregistré une inflexion de la demande. En glissement annuel, l’Indicateur n’a baissé que de 0,8%, grâce à la reprise du secteur pétrolier, à la consolidation de la production forestière, au bon rendement des plantations de palmier à huile, au regain dans les autres industries de transformation et au bon déroulement de l’activité dans le commerce », souligne la DGEPF.