DIG/ La grève de protestation contre le nouveau Code du Travail semble dorénavant inévitable.
25 syndicats du secteur privé et du parapublic ont réaffirmé, le lundi 21 janvier 2020, leur intention d’entrer en grève générale dite d’avertissement du 23 au 27 janvier 2020.
Dans une communication lue au siège de la CGSL, les 25 organisations professionnelles des travailleurs ont fustigé le mutisme du Premier ministre, Chef du gouvernement, auprès de qui ils ont déposé un préavis de grève le 16 janvier 2020.
Elles ont indiqué que cette attitude de Julien Nkoghe Bekale « s’apparente à un refus de dialoguer ».
Par ailleurs, les 25 organisations professionnelles des travailleurs ont dénoncé « le comportement antisyndical de plusieurs leaders des confédérations qui s’illustrent par des messages de boycott, au mépris du principe de la solidarité syndicale, de la volonté des bases syndicales et des travailleurs ».
Les syndicalistes ont regretté, une nouvelle fois, que contrairement au Code du Travail en vigueur, l’employeur devient maître du contrat de travail du travailleur. Il peut décider de le rompre dans le cadre d’une situation individuelle ou collective sans l’autorisation de l’inspecteur du Travail.
Ces derniers exigent du gouvernement l’organisation d’une plénière tripartite et l’aboutissement à un projet de Code du Travail qui prenne en compte les amendements et réformes des travailleurs.
Cyriaque NGOMA
