DIG/ Les ennuis financiers rencontrés par le groupe Ceca-Gadis avec l’annonce de la fermeture de 43 magasins à travers le pays ont un coupable.
Il s’agit, explique l’administratrice-directrice générale de la CECA-GADIS Isabelle Essonghe dans un entretien accordé au quotidien L’Union, des mauvais résultats réalisé par le département Gaboprix, qui couvre les enseignes des magasins de proximité CECADO, MAXIGROS, INTERGROS et GABOPRIX implantés à travers tout le pays.
En effet, indique t-elle, le chiffre d’affaires de cette exploitation a connu une baisse significative de 4,8% en 2024 et un résultat d’exploitation qui s’est dégradé de 13% par rapport à 2023.
Concernant le résultat net, il a suivi cette tendance négative avec un recul de 18%, enregistrant la perte la plus importante au sein de la société.
« Ce département perd de l’argent depuis plusieurs années.
Ses difficultés risquent d’entrainer en réalité à très court-terme la chute de la CECA-GADIS avec des conséquences sociales graves pour plus de 2000 emplois directs et indirects de nationaux.
Afin d’éviter ce scénario catastrophe, la seule solution reste la diminution drastique de notre réseau de points de vente.
Car, aujourd’hui, avec la suppression des exonérations et la rationalisation des subventions, nous ne pouvons plus compter sur l’accompagnement de l’État qui nous a permis pendant des décennies de maintenir des exploitations sans rentabilité économique dans toutes les localités du pays, même dans les endroits les plus reculés », a t-elle souligné.
(Source : L’Union)



