DIG/ Selon la Direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale, sur les neufs premiers mois de l’année 2018, tous les départements, à l’exception de l’Administration générale, ont enregistré une baisse de leurs effectifs, en moyenne de 1,9% par rapport à la même période en 2017.
Le nombre d’agents de l’Administration centrale est passé de 87 461 à fin septembre 2017 à 85 776 en 2018.
L’administration de développement (-6,4%), l’administration des transports (-4,7%) et les Pouvoirs publics (-4,0%) ont connu les baisses les plus importantes sur la période. En revanche, la hausse des effectifs de l’administration générale (+2,6%) observée à fin septembre 2018 et sur les autres administrations (+177,7%) s’explique par la régularisation des situations administratives des agents, d’une part, et la réorientation des agents, d’autre part.
Globalement, le repli des effectifs du secteur public résulte des mesures gouvernementales pour la rationalisation des dépenses de personnels. Ces mesures ont porté sur :
● Le contrôle physique des fonctionnaires et l’assainissement des fichiers de la fonction publique;
● L’adoption du décret prolongeant le gel des recrutements pour une période de 36 mois jusqu’en août 2021, à l’exclusion des seuls ministères chargés de la Santé, de l’Education Nationale, des Affaires Sociales et de la Défense.
● La mise à la retraite systématique des agents ayant atteint la limite d’âge ;
● La rupture des contrats concernant les agents civils contractuels âgés de plus de 60 ans ;
● La suppression des corps de la Fonction Publique dédiés à certains emplois intégralement externalisés dans les établissements publics ;
● La réduction des membres des cabinets des institutions et du Gouvernement ;
● La suppression des postes de deuxième adjoint dans l’administration ainsi que dans les institutions et organismes parapublics;
● La rationalisation des recrutements dans les cabinets des agents n’ayant pas le statut de fonctionnaire.