DIG/ Réunis le 24 septembre 2019 en assemblée générale ordinaire à Brazzaville, en République du Congo, les membres de l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace) ont décliné leur plan triennal d’actions qui cout du 1er octobre 2019 au 30 septembre 2022.
La délégation gabonaise était conduite à cette réunion sous-régionale par le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar.
Ce plan se décline en cinq objectifs que sont : le renforcement de la position de l’Unipace de représentant du secteur privé communautaire et d’interlocuteur de référence de la Commission de la Cemac et des institution régionales à caractère économique, financier ou social ; La veille sur les performances économiques de la zone, le commerce intracommunautaire et les processus d’intégration régionale ; Le développement des projets Unipace à impact régional ; La mobilisation des financement de l’Union européenne et l’extension aux pays membres de la CEEAC non membre de la Cemac.
Par rapport à chaque objectif, plusieurs actions seront menées telles que la rencontre avec le président de la Commission au siège de la Cemac ; la réactivation du statut d’observateur auprès de la Commission et de la Cemac ; l’approfondissement des relations avec les organes de la Cemac (BEAC, BDEAC), et le renforcement des relations avec des instances régionales (Bad, UA, Business Africa). Mais également l’approfondissement des relations avec les instances internationales comme l’OIE, le BIT, qui procèdent aussi à des consultations régionales pour lesquelles l’Unipace pourrait jouer un rôle de facilitateur / coordinateur.
Actions* L’Unipace prévoit aussi d’organiser une rencontre avec les Chefs d’Etat des pays membres de la Cemac afin de leur faire part des préoccupations du secteur privé sous-régional et donner plus de prestance à l’organisation patronale à travers ces audiences.
Selon le président de la CPG, Alain Bâ Oumar, ce plan d’actions prend en compte la double dimension économique et sécuritaire de la situation de crise dans la sous-région. Celle-ci fait obligation au patronat sous-régional d’éclairer la Commission et les Etats sur les enjeux du processus d’intégration régionale, du développement du commerce intra-régional et de la santé des entreprises de la sous-région.