DIG/ Dans le cadre de l’appui aux politiques publiques mises en œuvre par les Etats membres de la Cemac, le ministre délégué de l’Economie, Hilaire Machima, a procédé, le 11 septembre 2018 au Radisson Blu de Libreville, à l’ouverture des travaux du séminaire sur la finance islamique.
Secteur méconnu de la finance mondiale il y a encore quelque temps, la finance islamique connait une forte progression depuis plusieurs années. Et les pays de la sous-région ne sauraient être en marge de cette dynamique mondiale.
« L’ambition de nos pays respectifs de se hisser au rang des pays émergents en l’espace d’une génération nécessite la mise en œuvre des mécanismes de diversification des sources de croissance afin d’amorcer une mutation rapide de nos économies basées pour la plupart sur l’exploitation des ressources naturelles, vers des économies à forte valeur ajoutée », a indiqué Hilaire Machima.
Ce séminaire, dirigé par les experts de l’Institut islamique pour la recherche et la formation (IIRF), devrait permettre pendant trois jours aux participants de s’approprier et de se familiariser avec les concepts du terme finance islamique qui recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la charia.
Pour le membre du gouvernement, la finance islamique est à n’en point douter une solution à implémenter au moment où la finance conventionnelle semble s’essouffler et ses perspectives limitées par les contraintes d’endettement et l’instabilité de l’environnement économique global.
Brice Gotoa