DIG / Les syndicats des régies financières, des gestionnaires et administrations centrales, ont installé, le 28 février 2019 à la brigade commerciale du bureau centrale d’Owendo, leur piquet de grève de trois jours.
Ayant tenu la veille, une assemblée générale à la Chambre de commerce de Libreville, les syndicalistes ont fait le point sur le blocage des résultats des négociations avec la confiscation, disent-ils, des résultats par l’administration, notamment les résultats des audits de personnels et des primes.
« Nous devions depuis fin janvier avoir un nouveau mécanisme de paiement de la prime, avoir les régulations des situations administratives, avoir l’harmonisation des grilles appliquées, avoir vraiment le texte juridique qui encadre le paiement de ces primes là. Tout ceci est bloqué par le ministre d’Etat qui fait dans le dilatoire, le soudoiement, et les entourloupes. Il s’est entouré d’une pègre dont lui-même en est le maître. Il préfère diviser les syndicalistes en manipulant deux, notamment les camarades Boulingui et Ossialas à qui il verse énormément de l’argent pour distraire la base et pour liquider justement les acquis issus de ces travaux là. Nous nous opposons à ça », a dénoncé Judicaël Mbadinga, un des leaders du syndicat.
Après consultations, la base, à l’unanimité, a tout simplement décidé de déclencher à partir de ce jour une grève d’avertissement de trois jours au site du port d’Owendo.
« Nous sommes ce matin ici regroupés pour faire un blocus des containers qui sortent et qui rentrent. Et sachez que ça va être vraiment dur. Nous allons tenir parce que nous voulons aller au bout de notre objectif », a-t-il précisé.
Brice Gotoa
