DIG/ Entre salaires impayés, gestion calamiteuse, grève à répétition… la situation que traversent actuellement les hôtels appartenant à l’Etat (Héliconia, Léconi Palace, hôtel Bélinga et Mvet Palace) est de plus en plus préoccupante.
Ainsi, face à cette « crise » qui perdure dans la gestion de ces établissements publics, les plus hautes autorités du pays songeraient à les privatiser.
« A la suite de la grève qui a paralysé le fonctionnement de l’hôtel Bélinga de Makokou, j’ai commis, sur instructions des plus hautes autorités, le cabinet d’expertise EGCP à l’effet d’un audit sur la situation réelle de cet établissement hôtelier sous tutelle de l’Agatour, et partant des autres structures hôtelières du pays. Dès réception des conclusions de cet audit, nous avons eu récemment une réunion de travail avec le chef du gouvernement afin de lui rendre compte de l’évolution de la situation du Belinga Palace, celle de l’ensemble du parc hôtelier de l’Etat d’une part, et lui présenter le dossier du potentiel repreneur de l’hôtel Bélinga, d’autre part. A l’issue de nos entretiens, le chef du gouvernement nous a suggéré d’explorer la piste de la concession pour tous les hôtels appartenant à l’Etat», a indiqué Karine Arissani.
S’agissant de l’hôtel Belinga, l’on s’achemine justement vers sa mise en concession, indique-t-on à l’Agatour, l’aboutissement éventuel d’un tel processus se traduisant par une gestion privée. Un opérateur économique local qui s’intéresse à cette reprise s’est, semble-t-il, déjà manifesté.
« Concernant les hôtels Héliconia Stadium de Moanda, Héliconia Palace de Bongoville et Héliconia Mbaya de Franceville, des opérateurs économiques marocains s’intéressent à la reprise de ces trois structures. A cet effet, nous sommes en train d’étudier leurs dossiers», a révélé Mme Arissani.