DIG/ La nomination de Brice Laccruche Alihanga au prestigieux poste de directeur de cabinet du président de la République, le 25 aout dernier en Conseil des ministres, en remplacement de Martin Boguikouma, continue de susciter des réactions tous azimuts.
Si certains voient en lui un talent pur jus à la précocité surprenante (37 ans), d’autres y voient un parfait manipulateur, charmeur, opportuniste, et adepte de la bonne chaire.
Précédemment administrateur directeur général de la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale (CNNII) et président de l’Association des jeunes émergents volontaires (AJEV), Brice Laccruche Alihanga s’est vu, très tôt, confier d’importantes responsabilités au sein du secteur privé au Gabon.
Il a ainsi été successivement Senior Manager et Commissaire aux comptes au sein du cabinet PricewaterhouseCoopers, responsable de la branche Banques et Finances, Directeur général de BGFIBank Gabon et Directeur central de la banque Gabonaise de Développement (BGD)
Il a, également, été membre de nombreux conseils d’administration d’entreprises actives au Gabon : Groupe Ogar, Société Gabonaise d’Entreposage des Produits Pétroliers, Assinco…
Mais au-delà de ce parcours brillantissime, le jeune crack trimbale, comme qui dirait, de nombreuses casseroles qui laissent quelque peu songeur et dubitatif sur sa moralité.
On se souviendra, pour ne citer qu’une anecdote, que lors de sa désignation comme Directeur général de BGFIBank Gabon, Brice Laccruche, s’était déjà heurté à quelques réticences de la Commission bancaire de la communauté de l’Afrique centrale (Cobac).
En effet, l’ancien patron de BGFIBank Gabon avait été accusé de fraude et de malversations financières en rapport avec une de ses entreprises dans le secteur du BTP.