DIG/ Le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar, a eu, le 6 novembre 2018 à son siège, une importante séance de travail avec une délégation de la direction générale des Impôts.
Cette rencontre, qui rentre dans le cadre du dialogue permanent que la CPG entretient avec le gouvernement pour améliorer le climat des affaires, a permis de discuter d’un certain nombre de nouvelles dispositions prévues dans la loi de finances 2019 et qui auront un impact sur les activités des membres de la CPG.
« Nous avons parlé de nouvelles taxes comme les nouvelles taxes sur les transferts par téléphonie mobile : Airtel money, mobilcash et autres. Nous avons parlé des taxes sur le virement classique bancaire qui est également une nouvelle disposition de la loi. Nous avons parlé d’une nouvelle taxe qui va s’appliquer au financement de la collecte des ordures qui nous concerne tous. C’est une chose qu’une taxe soit décidée. Mais nous avons besoin que soit précisé son champ d’application et son mode d’application », a indiqué Alain Bâ Oumar.
Selon le patronat, ces taxes vont plomber les trésoreries des entreprises. Aussi, il faut trouver le juste milieu entre les besoins de l’Etat et la nécessité de ne pas tuer les entreprises.
« Nos interlocuteurs ne sont pas les législateurs qui décident de ces taxes. Ils en sont les initiateurs. Il est important qu’on puisse parfois attirer leur attention sur les effets contraires qui pourraient être générés par certaines mesures qui sont prises, vue la nécessité de l’Etat de trouver les ressources supplémentaires », a-t-il ajouté.
Brice Gotoa