DIG/ Le bras de fer entre Avorbam Investissement, filiale immobilière de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) et les trois entreprises gabonaises dont les contrats viennent d’être brutalement résiliés fait nécessairement des victimes, à savoir les réservataires, qui ont déjà déboursé plus de 5,6 milliards de FCFA.
Ces derniers dénoncent l’indifférence de la CDC vis-à-vis de leur détresse.
En effet, nombreux d’entre eux rencontrés par la Rédaction de Direct Infos avouent que les travaux de construction de leurs villas étaient finis depuis le mois de février 2020 et il ne leur restait plus qu’à les intégrer en attendant les connexions en eau et en électricité.
La remise des clefs qui était prévue pour le mois de mars 2020 a été différée par le maître d’ouvrage en raison des opérations préalables à la réception (OPR) qui devaient se faire par les entreprises adjudicataires de ces contrats.
Selon le collectif des réservataires, ils ont demandé plusieurs fois à rencontrer la Direction générale de la CDC. Sans succès.
Cependant, avouent-ils, plusieurs rendez-vous leur ont été annoncés par voie de presse, sans concertation avec les entreprises. Malheureusement, ces rencontres n’ont jamais eu lieu.
Les réservataires dénoncent, par ailleurs, le fait que personne parmi eux n’ait encore reçu son titre foncier et que le coût de son acquisition estimé à 3 millions de FCFA ne serait pas inclus dans le prix des villas.
Ils souhaitent donc que le CDC leur donne enfin une date pour la remise des clefs, notamment pour ceux qui ont déjà réglé intégralement le coût de leur villa. Mais aussi des informations sur le règlement auprès du notaire, car ceux-ci augmentent au fur et à mesure que les délais passent.
DY