DIG/ Après le Kévazingo, le gouvernement gabonais s’apprête également à interdire la vente et l’exploitation de 2 nouvelles essences rares : Le Moabi et l’Ozigo.
A cet effet, le ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan Climat, Guy-Bertrand Mapangou, a tenu, le 2 avril 2019 à son cabinet, une importante réunion avec tous les acteurs concernés par la problématique de la gestion de ces essences rares qui alimentent beaucoup de discussions, de suspicions, de combines et de fantasmes.
« A l’issue de cette réunion, nous avons suggéré des mesures à prendre pour que nous fassions table rase de cette histoire de Kévazingo qui alimente les fantasmes au Gabon et à l’extérieur, avec le risque de briser, de ternir et d’écorner l’image du Gabon sur le marché international du bois.
Nous allons dans un premier temps prendre des textes qui vont maintenant réguler et interdire définitivement l’exploitation de l’Ozigo, du Moabi et du Kévazingo en République gabonaise. Il faut que nous déclarions maintenant ces essences, patrimoines du peuple gabonais, donc inaliénables et interdites à la vente », a t-expliqué.
Ces suggestions vont être portées au prochain Conseil des ministres pour décider des mesures à prendre, a annoncé le ministre.
« En ce qui concerne les fonctionnaires interpelés dans cette affaire de Kévazingo, une enquête est ouverte car il y a eu des actes répréhensibles qui ont été constatés sur le terrain. Au parquet de la République d’en décider », a indiqué Guy-Bertrand Mapangou.
Brice Gotoa