La crise postélectorale qui a secoué le Gabon n’a visiblement pas affecté les résultats de l’Union gabonaise de Banque (UGB).
C’est du moins ce que révèle une communication faite la semaine dernière par Mohamed El Kettani ( Photo), le président du groupe marocain Attijariwafabank, lors de la présentation des résultats semestriels.
» Le groupe n’a aucune inquiétude à se faire au Gabon puisque l’UGB se porte bien », a t-il indiqué.
Pour sa part, Ismaël Douiri, directeur général du Groupe Attijariwafa Bank, dans un entretien accordé au journal marocain l’Economiste, précise : « Le sujet que nous devons gérer au Gabon est beaucoup plus lié au prix du pétrole qu’à la situation postélectorale ».
Il a également expliqué que la filiale gabonaise du groupe enregistre « une tendance à la dégradation du risque surtout pour la clientèle des particuliers ».
Selon lui, la croissance économique actuelle est moins robuste que les années précédentes. Surtout que l’Etat a « significativement »réduit certaines primes accordées aux fonctionnaires, affectant de fait leur capacité à rembourser les crédits’’.
» Le prix bas du pétrole a pesé sur le budget national d’autres pays où nous sommes présents, comme le Congo, impactant significativement l’investissement public et la croissance. Le poids des activités au Gabon et au Congo dans les résultats du groupe reste limité », a conclu Ismaël Douiri.