DIG/ Au cours d’une réunion de haut niveau tenue le 24 avril 2017 au sein de l’hôtel Sheraton de Conakry, les chefs d’Etats et de gouvernements ont adopté le budget 2017 de l’Institution panafricaine à 1,2 milliards de dollars ( 756 milliards de francs), en présence du président en exercice de l’UA Alpha Condé, du président de la commission de celle-ci, Moussa Mahamat Faki, et plusieurs autres responsables africains.
Ce budget de fonctionnement, qui doit prendre effet cette année, serait destiné à financer les activités de l’Union Africaine (UA) au sein des pays membres.
La question de l’autofinancement de l’UA, l’un des points les plus saillants des sujets débattus lors de cette rencontre, a suscité des réactions divergentes parmi les chefs d’Etats, qui ne partagent pas le même point de vue sur l’origine des fonds de l’Institution panafricaine. Si certains estiment que désormais l’Union Africaine, pour des raisons d’autonomie financière et d’indépendance de ses actions, devrait autofinancer ses propres activités, d’autres contre-attaquent cette suggestion en se basant sur l’irrégularité et l’incapacité des certains pays à solder leurs cotisations.
Pour le président de la commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Mahamat Faki, cette suggestion est la bienvenue malgré le pessimisme affiché par certains chefs d’Etats dissidents.
« Je crois que pour arriver à cela et malgré l’agro pessimiste ambiant, nos chefs d’Etats et de gouvernements ont pris la courageuse décision d’autofinancer nous-mêmes en tant qu’organisation. Et pour ce faire ajuster l’outil de la commission et les autres organes », indique t’il.
Dorian Bissielou Mbouala