DIG/ La lutte contre la vie chère reste la quadrature du cercle pour le gouvernement de Transition et surtout pour le ministère de l’Economie et des Participations.
Si le titulaire au poste peut se targuer d’avoir obtenu des résultats remarquables en 3 mois en termes de règlement de la dette publique, de hausse des recettes douanières et autres, ce n’est visiblement pas le cas concernant la hausse des prix à la consommation.
Sans aucune stratégie déployée au grand public, le ministère et son bras séculier, à savoir la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, peinent à infléchir la courbe ascendante des prix à la consommation.
En effet, depuis le 30 août 2023, profitant d’un pseudo climat d’incertitude, les prix n’ont de cesse flamber, entretenus, il est vrai, par la malice de certains opérateurs économiques.
Malgré un montant total d’amendes de 156 millions de francs infligés au mois d’octobre 2023 aux opérateurs économiques récalcitrants, le coût de la vie ne cesse d’augmenter sur le territoire national avec certains produits devenant même prohibitifs pour le panier de la ménagère.
Selon la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, en moyenne annuelle, le taux d’inflation est passé de 3,8% à fin septembre 2022…à 4,1% sur la même période en 2023.
Des pressions inflationnistes sont observées dans le poste « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+1,8% contre +1,1%).
Cette situation, indique la DGEPF, est la résultante de la rareté, sur le marché, des produits tels que le poissons et autres produits séchés ou fumés (+1,8% contre -3,5%), les légumes frais en fruit ou racine (+3,6% contre+0,3%), les légumes frais en feuilles (+3,6% contre +0,5%) et les tubercules plantains (+6,5% contre +2,5%).