DIG/ Les questions d’insalubrité publique et de protection de l’environnement demeurent un casse-tête permanent pour le gouvernement, qui attache, néanmoins, du prix à l’amélioration du cadre de vie et de protection de la santé des populations.
C’est dans ce cadre que les membres du Haut-commissariat à l’Environnement et du cadre de vie (HCECV) ont procédé, le 13 décembre 2019 à Libreville, au nettoyage du pont de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Cette opération qui a mobilisé des engins lourds a permis de sortir, en quelques heures, plus de 12 000 bouteilles en plastique, des gazinières, des cadavres de chiens et bien d’autres.
« Nous sommes en face du très fameux pont de la CNSS, l’embouchure de Batavéa canalisée sur plus de 9 Kilomètres, qui est très connue pour son insalubrité. Il était important que les acteurs concernés puissent travailler ensemble pour trouver des solutions. Alors aujourd’hui, nous avons mobilisé des collectivités pour traiter ce point dur.
Je tiens à rappeler que nous sommes en pleine saison de ponte de tortues et que les plages les plus accessibles aux tortues sont prioritairement nettoyées. Mais il ne faut pas oublier ces zones du pont de la CNSS, de Michel Marine jusqu’à Owendo qui doivent être traitées en profondeur. Il faut que nous prenions conscience des enjeux et des intérêts de préserver l’environnement », a rappelé Yannick Georges Sonnet Ongonwou, Haut-commissaire à l’Environnement.
Cette opération de grande envergure va se dérouler sur plusieurs jours afin de désengorger complètement l’embouchure.
Le HCECV a l’ambition d’installer des grilles pour retenir les déchets directement à la sortie du pont pour éviter qu’ils se retrouvent à la mer.
Brice Gotoa