DIG / Lors de sa visite d’État au Gabon, le président français Emmanuel Macron a mis en avant la présence économique durable de la France sur le sol gabonais, tout en appelant à un partenariat économique repensé sur de nouvelles bases.
« Vous le savez, il y a 85 filiales françaises présentes ici. Des dizaines d’entreprises créées par des Français, souvent binationaux, qui représentent plus de 12 000 emplois, majoritairement gabonais », a-t-il rappelé, soulignant ainsi l’ancrage local et l’impact socio-économique de cette présence.
Mais au-delà du constat, le président Macron a marqué un tournant : « Toutes, dans ce nouveau cadre et ce nouveau Gabon, veulent investir encore davantage et adhérer, dans cet esprit de respect mutuel, à ce partenariat gagnant-gagnant. »
Ce discours s’inscrit, explique t-on, dans la volonté affichée des deux États de rompre avec les logiques héritées du passé — jugées inéquitables — pour bâtir une coopération fondée sur la souveraineté, la transparence et la réciprocité.
Le nouveau Gabon, sous la direction du président Brice Clotaire Oligui Nguema, exige désormais que les investissements étrangers contribuent concrètement à la transformation locale, à la création d’emplois qualifiés et au développement endogène.



