DIG/ Ainsi qu’il avait prévenu lors de sa rencontre de prise de contact avec les agents de son département ministériel, le ministre en charge des Forêts et de l’Environnement, Guy-Bertrand Mapangou, n’a pas attendu longtemps pour sanctionner tous les responsables administratifs impliqués dans le récent scandale du Kévazingo et autres dérives mafieuses.
Selon notre confrère, L’Aube, les dernières nominations lors du Conseil des ministres du 29 mars 2019 sont la preuve de cette volonté de mettre au banc ces prévaricateurs de la république. Il s’agit notamment des limogeages du directeur général des forêts (Simplice Nteme), du directeur provincial (René Mboukou), du Chef de cantonnement ( Norbert Saba), du commandant de la Brigade de contrôle des produits de Ntoum ( Yves Ndoumou) et bien d’autres.
« Il faut laver la réputation de l’administration, y compris celle des agents mis à l’index, souvent sans tenir compte de la présomption d’innocence. Ce ministère qui a été un ministère prestigieux, et dont les agents étaient respectés par le passé a complètement été brisé dans l’opinion. Vous êtes malheureusement vus sous le prisme d’agents tricheurs, de mafia. Même s’il y a deux brebis galeuses qui s’adonnent à cœur joie aux activités répréhensibles, ce ne sont pas tous les agents du ministère qui sont concernés», avait fustigé Guy-Bertrand Mapangou.