DIG/ D’après une enquête de terrain menée, en juillet 2022, par la Direction générale des Affaires économiques, la direction générale des Finances et la direction générale du Cadastre de l’Hôtel de Ville de Libreville, des poursuites judiciaires pourraient êtres menées contre d’anciens maires de la capitale.
Notamment ceux ayant dirigé l’institution municipale entre 2001 et 2019, rapporte le quotidien L’Union.
Il leur est reproché des malversations dans la gestion des marchés municipaux, ainsi que dans la collecte et l’utilisation des ressources issues desdits espaces de commerce.
Il s’agit notamment de l’exploitation des marchés municipaux (Nkembo, Akébé-Plaine, Nzeng-Ayong et PK 8) mis sous concession et la liquidation de la dette desdits espaces de commerce.
« L’enquête révèle un nombre important de dysfonctionnements, une prise d’intérêts, voire une concussion, dans les contrats passés avec les concessionnaires pour les marchés de Nzeng-Ayong, Nkembo, Akébé-Plaine, Mont-Bouët et du PK 8 », indiquent les services de la mairie centrale de la capitale.
A titre d’exemple, des incohérences révélées par l’enquête font état, à début septembre 2022, d’une somme de près de 400 millions de francs due à la mairie de la capitale gabonaise par les opérateurs économiques auxquels elle a concédé des espaces de commerce. Cela sur une période de 21 ans.
La somme non-perçue par l’Hôtel de Ville auprès des opérateurs économiques concessionnaires seraient cependant sous-évaluée. Ce, au regard des espaces réellement occupés par eux.
Les services financiers de la mairie centrale de Libreville évalue le gain non recouvré à plusieurs centaines de millions de FCFA. Voire à plus d’un milliard de nos francs.
De plus, aux contrats initiaux, se sont ajoutés des avenants de très longue durée. Certains allant jusqu’en 2056.
(Source : L’Union)